Pour passer du statut de jeune corse maîtrisant mal notre langue à celui d’Empereur, Napoléon Bonaparte a dû apprendre à observer et à faire de la politique. Son œil acerbe et sa plume acérée ont su capter les habitudes et les défauts des politiques, mais aussi la cupidité et l’ingénuité du peuple.
Et vous allez le voir, ce qui était valable en son temps l’est encore aujourd’hui !
Quelles sont mes preuves ? Ses citations ! Beaucoup de choses dites par Napoléon sur la politique et le peuple français sont encore vérifiables dans nos quotidiens.
Mais, ses citations ne doivent pas vous déprimer. Elles doivent vous aiguiller vers le bon chemin à emprunter. Je vous propose donc quelques petits conseils de vie en fin d’article sur les dires de Napoléon !
Les citations de Napoléon en vidéo !
Durée de la vidéo : 10 minutes
Le constat : aujourd’hui comme hier
Débutons par la première partie : le constat implacable de Napoléon sur la politique. On dit souvent que l’histoire est un éternel recommencement. Quand on lit Napoléon, on pense la même chose car sa façon de décrire les gouvernants et les politiques ressemble beaucoup à ce que l’on observe tous.
Vous voulez un exemple ? J’attaque d’emblée avec ce qui est probablement le reproche le plus grave : leurs valeurs.
Napoléon dit : « Le mot de “vertu politique” est un non-sens. » Ne pense-t-on pas ainsi à chaque remaniement de gouvernement ? Quand celui qui a critiqué le pouvoir se retrouve avec un beau ministère et oublie ses reproches quand il réalise qu’un ministre de la France gagne plus de 10 000€, sans compter la foule d’avantages supplémentaires ?
Enfin bon, ces retournements de veste sont-ils étonnants ? Car, comme le rappelle Napoléon : « En politique une absurdité n’est pas un obstacle. ».
Et pour atteindre ces bons postes, le politique utilise souvent une double qualité exprimée ainsi par notre Corse favori : « Qui sait flatter sait aussi calomnier. »
Une fois en place, ces grands malins s’imaginent vite indispensables. Il suffit de voir comment à chaque élection, ils préviennent que les autres risqueraient d’écrouler un pays qui, à cause d’eux, ne s’est pourtant plus levé depuis des décennies. Mais, comme le dit Napoléon, c’est une habitude chez ces gens de se penser meilleurs que les autres alors qu’ils sont terriblement nuls : « Il y a des gens qui se croient le talent de gouverner par la seule raison qu’ils gouvernent. ».
En plus, ils s’imaginent pouvoir tout gérer depuis Paris alors que « On peut gouverner de loin, mais on n’administre bien que de près. »
Mais bon, leur faculté à croire que la dérive actuelle n’est pas leur faute, ne serait-ce pas une preuve qui valide cette citation de Napoléon ? « Le sot a un grand avantage sur l’homme d’esprit : il est toujours content de lui-même. »
Du cerveau de tels incompétents narcissiques ne peut naître que des lois inutiles et nombreuses. Napoléon le pensait comme nous le pensons aujourd’hui : « Il est plus facile de faire des lois que de les exécuter. » et parfois, ce n’est pas plus mal car « Il y a tant de lois qu’il n’y a personne exempt d’être pendu. »
Pourquoi en arrivons-nous là ?
Maintenant que le constat est posé avec l’aide de notre cher Napoléon, il est temps de réfléchir aux raisons.
Si vous êtes un visiteur régulier de ma chaîne, vous savez que j’aime comparer le passé avec le présent, et que j’aime autant parler de nos héros que de taper sur les gouvernants les plus néfastes de notre histoire. Mais, agir ainsi est un peu trop facile.
Il faut savoir faire preuve d’honnêteté et réaliser que nous, hommes et femmes du « petit peuple », avons des torts. Vous n’êtes pas responsable de l’existence du cambrioleur, mais vous l’êtes de ne pas lui mettre un coup de 12 quand il vous vole.
C’est la même chose avec la politique. Napoléon rappelle que la naïveté ambiante est entretenue : « La bonne politique est de faire croire aux peuples qu’ils sont libres. »
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Et puis si une opposition naît, il y a deux tactiques efficaces. La première est de miser sur l’individualisme et l’égoïsme. Nous vivons l’ère la plus individualiste de l’histoire et pourtant, Napoléon s’en plaignait déjà il y a plus de 200 ans : « Un homme combattra plus pour ses intérêts que pour ses droits. ».
Si ses intérêts sont la réalisation du mal, c’est encore mieux puisque « On gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus. »
La seconde tactique est de profiter de notre côté canin. Vous savez comment nous avons domestiqué les chiens ? Ces êtres libres et sauvages ont fini par s’approcher des campements humains pour avoir de la nourriture facile, puis après des années à obtenir de la nourriture de notre part, ils sont devenus de « fidèles compagnons » obéissants incapables de la moindre indépendance. Et bien, les politiques font la même chose avec le peuple : « Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude. »
Et puis, au pire, il suffit de les amuser pour les calmer : « Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit et la multitude, ce sont les sots ». N’y a-t-il pas meilleur exemple que les JO de Paris pour illustrer cette phrase ? Une élection ne donne pas le résultat prévu, les gueux palabrent sur une cérémonie qui aurait mérité la réouverture des bûchers, s’amusent à regarder des sportifs réduits à un poste de « faire-valoir » politique, puis ils acceptent de voir au pouvoir des gens pour qui personne ou presque n’a voté.
Tout cela me fait dire que Napoléon était un grand homme, mais comme tout homme, il pouvait quand même se tromper. Sa phrase « Le mensonge n’est bon à rien, puisqu’il ne trompe qu’une fois. » est contredite à chaque nouvelle élection présidentielle, quand la plupart des Français croient que leur poulain ne sera pas comme tous les précédents.
Donc, sur la politique et la fameuse démocratie actuelle, vous devriez plutôt retenir cette phrase de Bonaparte : « La liberté politique est une fable convenue, imaginée par les gouvernants pour endormir les gouvernés. »
Et si vous pensez que notre comportement est révélateur de la nature d’un Français, rappelez-vous que « Les hommes sont ce qu’on veut qu’ils soient. » Éduqués autrement par nos écoles et nos médias, les Français redeviendraient ce qu’ils étaient.
Quelles solutions pour remettre la France dans le droit chemin ?
Vous vous dites que je suis bien gentil avec mon constat déprimant. Mais, quelles sont les solutions ? Pour Napoléon, il n’y en a qu’une : « À tout peuple conquis, il faut une révolte. »
Je ne dis pas de prendre les fourches pour embrocher vos députés, mais de faire une révolte intellectuelle et éducative. Car, sans graine plantée, la fleur de la révolte ne prendra jamais.
Il faut aussi arrêter de faire comme l’ancienne noblesse française disparue qui ne savait que regarder dans le rétroviseur : « La noblesse aurait subsisté si elle s’était plus occupée des branches que des racines. »
Pour cette mission, dressons de bonnes habitudes à implémenter basées uniquement sur les dires de notre Empereur.
Tout d’abord, soyons conscients de la vérité. Ceux qui nous gouvernent ne sont pas forcément ceux pour qui vous votez : « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »
Donc, arrêtez de vous insulter pour de la politique vaine, ignorez ces incompétents, donnez-leur le moins d’argent possible et reconcentrez-vous sur les bases : vous. N’attendez pas l’aide de l’État, soyez indépendant : « On ne fait bien que ce qu’on fait soi-même. » Puis, éduquez-vous sur votre pays, votre histoire, la philosophie, ce qui se passe en dehors des frontières… N’oubliez jamais que « Une tête sans mémoire est une place sans garnison ».
En le faisant, vous vous rendrez compte que notre pays aujourd’hui n’est pas à l’image de ce qu’il était hier. Et ne me sortez pas d’excuses comme le manque de temps ou d’argent pour justifier un défaut d’éducation et de culture car « Quand on veut on peut, quand on peut on doit. ». Cette phrase est forte, c’est celle que je préfère et de loin. Retenez-la et pensez-y à chaque épreuve difficile : « Quand on veut on peut, quand on peut on doit. ».
Partagez ces connaissances et ces valeurs avec votre progéniture pour qu’elle ne devienne pas de énièmes veaux qui s’abrutissent et croient à la République actuelle : « L’avenir d’un enfant est l’œuvre de sa mère. »
Ensuite, revenez aux racines qui avaient fait le succès de notre nation. Faites confiance à vos ancêtres qui ont cru pendant plus d’un millénaire que Dieu était à la fois la raison d’être de l’individu et de la communauté car : « Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole. » Serions-nous en train de naviguer sans destination s’il y avait le même Dieu dans le cœur de tous les Français ?
Armés de connaissances et de la foi qui vous fait dire qu’aucune menace sur vos biens financiers et matériels ne mérite votre apathie, agissez. Prêchez la bonne nouvelle et je fais un petit hors sujet, en vous citant la Boétie « Soyez résolus à ne plus servir et vous voilà libre. ». Votre liberté de pensée et de dire est leur danger, car comme le disait Napoléon : « Je redoute trois journaux plus que 100 000 baïonnettes. »
Ensuite, quand le travail d’éducation aura été fait et que le peuple sera moins naïf et doté de bases solides, il faudra repenser à notre système politique et peut-être arrêter de croire qu’un Président qui change tous les 5 ans est une bonne chose. Entre leur nullité et leur vision obligatoirement à court terme, on ne s’en sortira pas.
Comme Napoléon le pensait, et ce que je crois de plus en plus alors que j’ai grandi en tant que républicain convaincu : « Il y a plus de chances de rencontrer un bon souverain par l’hérédité que par l’élection. ».
Pour rire un peu et se rappeler que Napoléon avait la pensée de son époque, je ne valide pas la prochaine citation, même si nos exemples français (bonjour Anne Hildago ou Sibeth Ndiaye) ne sont guère reluisants : « Les États sont perdus quand les femmes sont aux affaires publiques. »
Mais terminons sur une note d’espoir, car nous ne sommes pas n’importe quel peuple dans le Monde. Le chemin vers un régime politique différent ne sera pas facile, mais si chaque personne qui regarde ma vidéo ne participe plus au cirque républicain et médiatique, ne poursuit plus uniquement ses propres intérêts, étudie pour se forger ses propres idées, retrouve la foi, partage ses valeurs et éduque bien ses gamins, la situation peut changer. Oui cela paraît énorme, mais Napoléon, notre Empereur, l’a toujours su : « Impossible n’est pas français. »
Article écrit par Denis
Créateur de la Tête Haute Française, je partage mon amour de l’Histoire de France sans prétention, en essayant de la rendre amusante (même si je sais que cet humour ne sied pas à tout le monde).