Jean de Vienne est un véritable héros de la Marine française. Toute sa vie a été dédiée à la gloire de la France. Cette carrière militaire a débuté dès 17 ans et s’est terminée par sa mort en 1396 à Nicopolis, en Bulgarie.
L’exécution du Duc d’Enghien en vidéo !
Durée de la vidéo : 1 minute
Napoléon et ses proches veulent un exemple
L’exécution du Duc d’Enghien est une tache noire sur la légende de Napoléon. Déjà à l’époque, cette décision a marqué un tournant dans son règne. Des hommes comme Chateaubriand ne lui ont jamais pardonné ce choix.
Pourtant, Napoléon n’a pas jugé seul. Des proches militaient fortement pour faire un exemple. Même si Talleyrand l’a nié plus tard, beaucoup de doigts pointent vers lui pour sous-entendre qu’il a eu un impact décisif pour convaincre Bonaparte.
Finalement, personne ne sait ce qu’il se serait passé sans cette condamnation à mort. Peut-être que cela a permis de calmer quelques temps les complots monarchistes ou peut-être qu’il s’agit de la plus grosse erreur politique de Napoléon…
Le Duc d’Enghien face au peloton d’exécution
Le 21 mars 1804, aucune chance n’a été laissée au Duc d’Enghien. La sentence est prononcée dans la journée et tout est aussitôt mis en œuvre pour l’appliquer au plus vite.
La nuit qui suit, le Duc d’Enghien doit mourir. Il est sûr de son honnêteté. Il nie avoir voulu tuer Napoléon, mais confirme qu’en tant que Bourbon, son destin est de combattre le régime pour remettre un roi sur le trône de France. Il n’a pas créé de complot, mais pourrait se joindre aux armées anglaises.
Il demande à pouvoir écrire à Napoléon. Il souhaite communiquer avec lui. Entre grands esprits et hommes d’honneur, ils se comprendraient et sa condamnation à mort serait annulée. Sa demande est rejetée.
Il est emmené en pleine nuit devant le peloton d’exécution. Sur le chemin, il dit qu’il lui est affreux de mourir de la main des Français.
Les gendarmes lui font face. Sa fin est certaine. Il s’adresse alors à eux : « Visez le cœur ». Pan ! C’est ce qu’ils font. Le Duc d’Enghien meurt à 31 ans. Il git dans le fossé.
Son fidèle chien est resté à ses côtés pendant tout le drame. Sa tristesse est infinie. Il aboie et ne veut pas quitter son maître. Le jardinier est obligé de lui jeter des pierres pour qu’il s’éloigne et que l’on puisse enterrer le Duc.
Article écrit par Denis
Créateur de la Tête Haute Française, je partage mon amour de l’Histoire de France sans prétention, en essayant de la rendre amusante (même si je sais que cet humour ne sied pas à tout le monde).