La monarchie tombée, les problèmes financiers de la France ne se sont pas résolus. Le roi est mort et cela n’a pas augmenté les ressources du pays par magie…
La France est endettée. Il faut vite trouver de nouvelles entrées d’argent. Le Directoire a alors une idée originale pour taxer davantage.
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Durée de la vidéo : 1 minute
L’impôt sur les portes et les fenêtres semblent une bonne idée…
Tout commence en 1798. Le Directoire prend une décision jamais mise en place en France : taxer les portes et les fenêtres. Plus vous avez d’ouvertures sur votre maison, plus vous payez de taxes.
Sur le papier, l’idée parait loufoque. Mais, en réfléchissant, c’est tout simplement l’équivalent de l’impôt foncier. Les gouvernants se disent qu’un bien immobilier avec beaucoup de fenêtres appartient évidemment à une personne plus riche que celle d’un bougre qui n’a qu’une porte et une fenêtre.
Le constat de départ n’est pas mauvais et pourtant, les rusés ne vont pas tarder à comprendre comment diminuer leur impôt…
Pourquoi l’impôt devient-il un danger sanitaire pour le pays ?
Le problème principal de cet impôt est qu’un Français est prêt à s’étouffer chez soi pour verser moins d’argent à l’État.
Les habitations se modifient à cause de cet impôt. Les logements sombres et la ventilation douteuse deviennent la norme. Pour cette population trop proche de ses sous, les accidents et les maladies sont plus fréquents.
Pour éviter ce danger pour la santé publique, la loi est d’abord modifiée à plusieurs reprises. Puis, elle est officiellement abolie en 1926.
Le Français moyen respire enfin. Il peut recréer des maisons avec de belles fenêtres. D’ailleurs, sans trop nous avancer, nous pouvons deviner que si la loi existait toujours, la tendance à poser des baies vitrées dans tout le salon n’aurait jamais vu le jour.
Toutefois, cette bonne nouvelle est esseulée. Autour, le fardeau fiscal se fait de plus en plus pressant. Il n’y a aucune réduction de la fiscalité. L’impôt sur le revenu vient d’être créé et la contribution foncière verra bientôt le jour.
Ce coup-ci, on ne se basera plus sur les ouvertures pour taxer les citoyens sur l’immobilier.
Donc, Messieurs et Mesdames, respirez… et surtout, payez !
Article écrit par Denis
Créateur de la Tête Haute Française, je partage mon amour de l’Histoire de France sans prétention, en essayant de la rendre amusante (même si je sais que cet humour ne sied pas à tout le monde).
